Des capsules de pavot séché saisies par les douanes

  • Copié
Rédaction Europe1.fr , modifié à
Ces capsules sont considérées comme des stupéfiants car elles contiennent bien des principes encore actifs.

Articles décoratifs ou graines consommées dans l’alimentation humaine ? Les douaniers français se sont posés un temps posé la question, avant de classer les capsules de pavot séché qu’ils venaient de saisir dans la catégorie des stupéfiants. Au cours des derniers jours, en deux opérations distinctes, ils ont intercepté au total 48 kg de ce nouveau produit.

Ce sont des "produits séchés mais le principe actif perdure", a confirmé Agnès Hudeley, chef de la surveillance douanière en Bourgogne, sur Europe 1. Les analyses réalisées sur les capsules ont notamment mis en évidence la présence de morphine et de codéine, deux substances anti-douleur dont l’usage peut-être détourné en stupéfiant.

Les deux hommes interpellés lors de ces saisis ont déclaré de leur côté avoir l'intention de faire cuire les capsules dans de l'eau bouillante jusqu'à évaporation afin de récupérer du "rachacha", un dérivé d'opium. Ce type de stupéfiant est consommé principalement lors de raves, selon les douanes.