Cinq campus "initiatives d'excellence"

Strasbourg, Bordeaux et "Paris Sciences et Lettres" avaient déjà été choisis lors de la première vague.
Strasbourg, Bordeaux et "Paris Sciences et Lettres" avaient déjà été choisis lors de la première vague. © MaxPPP
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avec AFP , modifié à
Sur les cinq établissements universitaires choisis par l'Etat, trois sont parisiens.

L'une des priorités du "grand emprunt" lancé par le gouvernement en 2009 était de faire émerger davantage de pôles universitaires de rang mondial. Vendredi, François Fillon, le Premier ministre, a annoncé que cinq nouveaux campus universitaires ont été retenus dans le cadre des projets des "initiatives d'excellence" (Idex).

Parmi les bénéficiaires : Sorbonne Universités, Sorbonne Paris-Cité, Paris-Saclay, Toulouse et Aix-Marseille. Les projets universitaires "Hesam", Lyon, Grenoble et de l'université de Lorraine n'ont en revanche pas été retenus.

Trois campus universitaires avaient déjà été désignés en juillet 2011 lors d'une première vague : Strasbourg, Bordeaux et "Paris Sciences et Lettres" (PSL, composé entre autres de Normale Sup, du Collège de France et de l'université Paris-Dauphine).

Ils vont se répartir 7,7 milliards d'€

Au total, ces huit campus "Idex" "de rang mondial" retenus doivent se répartir 7,7 milliards d'euros, surtout sous forme de dotation en capital. Le processus choisi est notamment un moyen d'encourager les regroupements universitaires. Bordeaux a ainsi décidé de passer d'un mélange hétéroclite d'écoles et d'universités à une grande université de recherche unifiée, comme l'explique Le Figaro.Le projet toulousain prévoit, lui, de fusionner les établissements d'ici à 2018 sous le nom d'université de Toulouse.

"Les initiatives d'excellence constituent un volet du programme des investissements d'avenir", a rappelé François Fillon lors d'un discours à la chambre de commerce et d'industrie de Bordeaux.

Un centre de recherche sur le cancer

Alors que certains universitaires s'inquiètent d'une "fuite des cerveaux", ces "Idex" doivent également permettre "d'attirer les meilleurs étudiants, les professeurs et chercheurs les plus reconnus", a ajouté le chef du gouvernement.

Si toutes les enveloppes n'ont pas encore été distribuées, à Strasbourg, par exemple, l'université a déjà lancé son projet de grand campus à vocation mondiale, précise Le Parisien. Il sera doté de 750 millions d'euros issus du grand emprunt. Ces fonds permettront de financer un centre de recherche du médicament dans le domaine du cancer et de l'inflammation, pour 12 millions d'euros ou encore un centre de recherche sur les systèmes chimiques complexes pour 15 millions d'euros.