Chantal Perrichon : "les radars ne sont pas des pompes à fric !"

Chantal Perrichon
Chantal Perrichon © DR
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Elodie HUCHARD , modifié à
VOTRE CHOIX D’ACTU DU 21 JANVIER - La mortalité routière est en baisse de 11% en 2013. Des résultats encourageants pour atteindre l’objectif annoncé : moins de 2.000 morts en 2020.

Chaque jour avec "Votre choix d’actu", Europe 1 vous propose de définir un thème qui sera approfondi dans Europe midi – Votre Journal animé par Wendy Bouchard. Dès 9h, rendez-vous sur la page d’accueil d’Europe1.fr pour voter. Vous pouvez le retrouver sur www.europe1.fr/Info/Votrechoixdactu

>>> Mardi 21 janvier, vous avez été 55 % à faire "Votre choix d’actu" sur la lutte contre la mortalité sur les routes. Les derniers résultats sont encourageants. Chantal Perrichon, la présidente de la Ligue contre la violence routière, estime que ces bons chiffres sont liés aux radars troisième génération, qui sont mobiles. Elle met aussi en avant la campagne de communication très présente dans les médias qui a poussé les conducteurs à ralentir avant même la mise en service de ces radars.

"Les radars ne sont pas des pompes à fric !"

Interrogée par un auditeur d’Europe midi – Votre journal sur les radars, Chantal Perrichon est ainsi montée au créneau contre l’idée du "radar, pompe à fric", vantant au contraire son efficacité pour sauver des vies. Son calcul est simple : les radars permettent à l'Etat d'engranger chaque année 600 millions d’euros, de l'argent qui devrait selon elle servir à la "prévention" sur les routes. Mais dans le même temps, l’insécurité routière coûte, d'après ses calculs, 23 milliards d’euros (frais d’hôpitaux, prévention…).