Bracelets électroniques : grogne des matons

  • Copié
avec Reuters

L'Ufap, principal syndicat du personnel pénitentiaire français, dénonce le manque de moyens affectés à la gestion du bracelet électronique, alternative à l'incarcération que le gouvernement veut développer pour les auteurs d'infractions pénales.

Le syndicat a publié jeudi une lettre rédigée par sa secrétaire au centre pénitentiaire de Metz, une surveillante affectée au service de gestion des alarmes des personnes placées sous surveillance électronique dans la région Grand-Est (Alsace, Lorraine et Franche-Comté).

Trois agents y travaillent 24 heure sur 24, soit deux en journée et un seul la nuit, pour surveiller la situation de quelque 830 porteurs d'un bracelet électronique. "Les tâches quotidiennes à effectuer par ces fonctionnaires sont trop importantes en volume pour être traitées correctement. Ils ne peuvent plus porter le poids écrasant de ce qu'ils ont à faire durant leurs vacations", affirme Stéphanie Marsaudon.