Bayonne : le membre d'ETA en liberté

  • Copié
avec AFP , modifié à

Josu Esparza Iraizoz, arrêté mardi à Ahetze, dans les Pyrénées-Atlantiques, en raison de son appartenance présumée à Ekin, une organisation basque radicale considérée comme proche de l'ETA, a été remis en liberté, a-t-on appris jeudi de source judiciaire. Sous le coup d'un mandat d'arrêt européen, cet Espagnol doit comparaître vendredi matin devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Pau en vue de son éventuelle extradition vers l'Espagne, selon la même source.

La direction d'Ekin a été dissoute en septembre 2010 par la police espagnole. Josu Esparza Iraizoz était en fuite depuis le mois de janvier, selon un communiqué de la police espagnole. Au moment de son arrestation, il résidait au Pays basque français et a affirmé ne pas vivre dans la clandestinité, selon une source judiciaire.

Dans un communiqué publié jeudi, le Collectif contre le Mandat d'Arrêt Européen explique que Josu Esparza Iraizoz "est un militant du mouvement pour l’amnistie de Navarre (Pays Basque Sud)" qui a "fui sa province en janvier 2011 suite à une opération policière menée par le juge Grande Marlaska dans laquelle près d’une dizaine de militants ont été arrêtés", certains ayant dénoncé selon le Collectif "avoir subi de 'sauvages tortures'".

"Josu Esparza s’est réfugié en Iparralde (Pays Basque Nord) pour fuir la prison et la torture. Il y menait une vie publique, jusqu’à son arrestation à Saint-Jean-de-Luz le 6 septembre", poursuit le Collectif, selon lequel l'opération en Navarre a eu lieu "quelques jours après la déclaration du cessez-le-feu permanent de l’ETA".