Commissaire européen au Marché intérieur et aux Services , Michel Barnier est bien placé pour commenter le "chevalgate". Selon lui, "ce n’est pas un scandale sanitaire, non, mais la justice, qui a été saisie, devra être impitoyable. Il y a des leçons à tirer, les consommateurs ont le droit à la vérité, à la qualité, à la transparence. Il faut aller plus loin dans la traçabilité", a-t-il assuré, avant de se montrer menaçant à l’égard de ceux qui, selon, lui font de "la spéculation" : "on va mettre de la lumière sur des gens qui n’aiment pas trop cela", a-t-il promis.
L’ancien ministre de l'Agriculture et de la Pêche est également revenu sur l’adoption du budget européen la semaine dernière, assimilé à une victoire du duo Cameron-Merkel contre François Hollande. "Ce budget est un compromis minimal, avec des additions d'intérêts nationaux, et je le regrette, même si la PAC a été globalement préservée. J’espère que la Parlement européen, qui a une autre ambition européenne, pourra améliorer ce compromis. Il va y avoir une négociation avec les gouvernements."
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