Les défenseurs et soutiens d'Aurore Martin, la militante basque arrêtée jeudi et remise à l'Espagne, ont dénoncé mardi une "erreur" dans l'acte d'accusation ordonnant sa mise en détention à Madrid, mais doutent que cela amène la justice espagnole à l'annuler.
"L’arrêt du juge espagnol (Pablo Ruz) vise à la fois des faits commis en France et les faits commis en Espagne" par Aurore Martin, a indiqué à l'AFP son avocate française, Amaia Recarte. "C'est une grave erreur". En effet, rappelle l'avocate, "la cour d'appel de Pau, pour valider (en 2010) le Mandat d’arrêt européen émis par l’Espagne à l’encontre d’Aurore Martin ne retenait que les faits commis en Espagne par ma cliente".