Aubervilliers : le convoyeur est mort

Le convoyeur qui avait été grièvement blessé lors de l'attaque à l'arme de guerre d'un fourgon blindé le 4 juin à Aubervilliersest est mort jeudi.
Le convoyeur qui avait été grièvement blessé lors de l'attaque à l'arme de guerre d'un fourgon blindé le 4 juin à Aubervilliersest est mort jeudi. © MaxPPP
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Frédéric Frangeul avec AFP , modifié à
Cet homme avait été touché lors d'un braquage à l’arme de guerre le 4 juin dernier.

Il avait été grièvement blessé lors de l'attaque d'un fourgon blindé à Aubervilliers. Le convoyeur de fonds de la société TAS, touché par balles le 4 juin dernier, est mort jeudi.

Les faits s’étaient produits lors d’une opération de transfert d'argent dans une agence bancaire en Seine-Saint-Denis. Les malfaiteurs  avaient pris d'assaut un fourgon blindé dans le Quartier des Quatre-Chemins, à hauteur d’ une sortie de métro au moment où le convoyeur était en train d'approvisionner un distributeur. Equipés d'armes de guerre, les malfaiteurs n'avaient pas hésité à tirer.

"Sa famille s’y attendait"

Touché au foie et opéré, le convoyeur avait vu son état se dégrader ces derniers jours. Son décès a été constaté à la mi-journée. "Sa famille s'y attendait depuis deux jours. Le corps est parti à l'institut médico-légal car il reste une balle dans son corps qu'ils doivent extraire", a expliqué vers 13h30 une source syndicale en contact avec la famille.

Arrêtés le jour même et le surlendemain du braquage, les trois suspects originaires de Seine-Saint-Denis ont été mis en examen et écroués pour leur participation présumée à l'attaque.

Manuel Valls promet de mieux protéger les convoyeurs

Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur, avait reçu mardi les syndicats de convoyeurs de fonds. Il "veillera tout particulièrement à ce que l'enquête judiciaire aboutisse à l'identification formelle des auteurs de cet acte afin qu'ils soient traduits devant l'autorité judiciaire".

Le ministre promet également la signature de textes "très prochainement", afin d'assurer aux salariés du secteur "une plus grande sécurité qu'ils sont en droit d'attendre". Les syndicats regrettent que le précédent gouvernement n'ait pas signé ces décrets, dont le principe avait été décidé il y a plusieurs mois.