Le sénateur Jean-Pierre Bel a été retenu jeudi pendant plusieurs heures, sous la menace d'une bombe artisanale, qui s'est par le suite révélée factice, a rapporté vendredi le site de La Dépêche. Mohamed Bellebou et Yamina Saifi, présidente de l'association des rapatriés harkis de l'Ariège qui devaient rencontrer le sénateur ont, dès le début de la rencontre, déposé une bombe artisanale afin de réclamer une rencontre avec des représentants du conseil général, du conseil régional et de l'Etat pour le lundi suivant. Après avoir révélé que la bombe n'en était pas une, les quatre membres de la communauté harkie ont été interpellés, puis placés en garde à vue au commissariat de Foix.