La confédération des buralistes, qui négocie avec la Française des Jeux une revalorisation de la rémunération des jeux, appelle ceux de ses adhérents qui distribuent les produits de la FdJ à boycotter au moins partiellement la nouvelle formule du Loto, prévue à partir de dimanche. Le patron des buralistes, Pascal Montredon, a écrit aux buralistes, leur demandant de ne pas distribuer les nouveaux bulletins "Multi options" de la nouvelle formule, mais uniquement les bulletins classiques (avec 6 grilles) de l'ancienne version, jusqu'à nouvel ordre.
L'opération, baptisée Loto à temps partiel, vise à "gripper" le lancement de cette nouvelle formule pour "faire avancer les négociations sur notre rémunération 'jeux'", écrit Pascal Montredon dans ce courrier.
Les buralistes demandent depuis plusieurs mois que cette rémunération, fixée à 5% du chiffre d'affaires jeux, passe à 6%, arguant que les jeux sont devenus plus complexes, parfois plus difficiles à expliquer. De son côté, la Française des Jeux explique que la grille de Loto la plus simple valait 1 franc en 1976 contre 2 euros aujourd'hui.