Andrés, 28 ans, greffé du visage

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Europe 1 a pu rencontrer ce jeune Espagnol à l’occasion de la journée nationale du don d’organes.

En un an, 222 malades sont morts, faute d'organes disponibles pour procéder à une greffe. Dans le même temps, plus de 4.500 transplantations ont pu être réalisées grâce à l’accord donné par le donneur et sa famille. Deux chiffres rappelés lundi à l’occasion de la journée nationale du don d’organes. Objectif : inciter chaque Français àprendre une décision et à le faire savoir à son entourage.

Andrés doit sortir mardi de l’hôpital. Cet Espagnol de 28 ans avait eu le bas du visage arraché accidentellement par une décharge de fusil. Les équipes du Pr Lantieri de l'hôpital Henri Mondor de Créteil ont reconstruit ses lèvres, son nez, son menton. Ce jeune greffé devra encore suivre de longues heures de rééducation mais il a déjà retrouvé une certaine autonomie. Il peut notamment manger à la cuillère alors qu’il ne s’alimentait plus qu’avec une sonde.

"Mes joues, la peau de mon visage sont quasiment les mêmes que ceux que j’avais avant", témoigne Andrés au micro d’Anne Le Gall pour Europe 1 :

 

 

Ces greffes du visage restent exceptionnelles. Un autre patientopéré par les équipes du professeur Lantieri est mort au début du mois de juin. Mais les recherches se poursuivent et d’autres opérations vont avoir lieu. Actuellement, deux autres patients Français se trouvent toujours sur liste d'attente pour recevoir un nouveau visage.

"C’est tous les jours la journée du don d’organes. Si ce soir on me dit ‘il y a un donneur’, nous pourrons faire une greffe", a raconté sur Europe 1 le professeur Lantieri au micro de Marc-Olivier Fogiel :

 


> Retrouvez une interview d’Andrés sur France 5.