Gilles Dudde est mort en 2005 sur son lieu de travail. Alors qu’il intervenait sur un train d’atterrissage de l'A300, ce dernier s’est refermé sur lui. Au même moment, un autre ouvrier procédait à des tests hydrauliques sur ces mêmes trains d’atterrissages. Logiquement, les règles de sécurité auraient dû éviter au train de se refermer, raconte La Dépêche. Il aura fallu six ans à la famille de Gilles Dudde pour qu’un procès pour "homicide involontaire" contre Airbus soit enfin fixé au 26 janvier 2012.
"Airbus dit que M. Dudde a dû les enlever. En quelque sorte, c'est sa faute s'il est mort, peste Me Tricoire. Ces sous entendus sont insupportables. Et comment les accepter quand un cadre de la production ose déclarer lors de l'instruction que les règles de sécurité n'étaient plus appliquées depuis 1999 ! C'est inqualifiable", confie l’avocat de la famille de Gilles.