Affaire Zeitouni : les deux Français bientôt entendus

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Frédéric Frangeul avec Pierre de Cossette
Impliqués dans la mort d’une Israélienne en 2011, ils seront entendus par la justice en septembre.

L’INFO. L’affaireLee Zeitouni va connaître un tournant. Les deux Français impliqués dans la mort d'une jeune femme fauchée par une voiture en 2011 en Israël sont convoqués par la justice les 3 et 5 septembre prochain. Lors de ces auditions, le juge d'instruction en charge de l'affaire devrait leur signifier leur mise en examen pour homicide involontaire, non assistance à personne en danger et délit de fuite, selon Le Figaro, qui a révélé l'information. Le parquet de Paris a requis leur placement sous contrôle judiciaire, selon une source proche du dossier.

Ils reconnaissent leur culpabilité. Lee Zeitouni a été tuée en 2011 à Tel Aviv par une voiture dans laquelle se trouvaient deux Français. Aussitôt après le drame, les deux hommes, Claude Khayat et Éric Robic, avaient regagné leur pays, reconnaissant leur culpabilité dans la mort de la jeune femme mais refusant d'être jugés en Israël où ils s'estimaient en danger. L'affaire avait suscité la colère de l'opinion publique israélienne. En France, une information judiciaire pour homicide involontaire aggravé avait été ouverte dans cette affaire en juillet 2012.

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Les parents de la victime satisfaits. Kate et Itsik Zeitouni, les parents de Lee Zeitouni, espéraient initialement un procès en Israël mais se sont résignés à déposer une plainte en France, Paris n'extradant pas ses ressortissants. L'avocat de la famille de Lee Zeitouni, Me Gilles-William Goldnadel, a dit espérer le placement des deux hommes sous un contrôle judiciaire "extrêmement strict". "Ces gens-là, depuis qu'on les connaît, n'ont pas arrêté de défrayer la chronique", a-t-il fait savoir, ajoutant avoir une "triste opinion d'eux".

L’avocat d’un suspect se réjouit. De son côté, Me Joseph Cohen Sabban, a salué la convocation de son client. "Enfin", a-t-il réagi. "Il fallait que cette affaire avance", a-t-il ajouté. Son client, présenté comme le conducteur du véhicule, nie avoir été au volant. L’autre suspect, Eric Robic, a pour sa part refait parler de lui ce jeudi même. Il été interpellé à 5 heures du matin à Juan-les-Pins, dans les Alpes-Maritimes, en possession d'une arme à feu de petit calibre.  Il aurait été mêlé à une rixe et a été placé en garde à vue.

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