Affaire Ajimi : "gravité des faits"

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avec AFP , modifié à

Le procès de sept policiers pour homicide involontaire ou non assistance à personne en danger, près de quatre ans après la mort par asphyxie du jeune Hakim Ajimi lors d'une interpellation mouvementée, s'est ouvert lundi matin dans le calme, à Grasse.

"La justice attend la sérénité de chacun d'entre vous", a lancé d'emblée le président du tribunal correctionnel, Franck Robail, en convenant que "ce n'est pas un procès ordinaire" compte tenu de la "gravité des faits" et de l'implication de policiers exerçant "un métier particulièrement difficile". Sur le banc des prévenus, sept policiers dont deux femmes. La plupart exercent encore leur métier à Grasse, la petite ville des Alpes-Maritimes où Hakim Ajimi est mort le 9 mai 2008 à l'âge de 22 ans.

Les rapports d'expertise médicale ont conclu que le décès du jeune homme était dû à une asphyxie mécanique, résultat d'une compression thoracique et d'une clef de bras au cou pratiquée par deux policiers avec trop de force et durant trop longtemps.