Action directe : semi-liberté pour Max Frérot

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Max Frérot, l’artificier du groupe terroriste d’extrême-gauche, a obtenu mardi un aménagement de peine. Il avait été condamné à la perpétuité.

A partir du 16 juin, Max Frérot pourra chaque jour sortir de la prison de Nîmes pour aller travailler dans une association avant de réintégrer chaque soir sa cellule. L’artificier d’Action directe, âgé aujourd’hui de 52 ans, a obtenu mardi une telle mesure de semi-liberté de la cour d'appel de Paris. D’ici un an, s’il respecte bien les conditions de son aménagement de peine, ce membre du groupe terroriste d’extrême-gauche pourra prétendre à une éventuelle libération conditionnelle.

Max Frérot avait été arrêté en 1987 et condamné deux ans plus tard à la réclusion criminelle à perpétuité pour une trentaine de hold-up et trois meurtres dans la région lyonnaise. En 1992, il avait à nouveau été condamné à la réclusion à perpétuité pour un attentat commis en 1986 contre le siège de la Brigade de répression du banditisme au quai des Orfèvres à Paris. Un policier avait alors été tué.

D’autres membres d’Action directe ont obtenu au cours des dernières années des aménagements de peine similaires. C’est notamment le cas de Nathalie Ménigon depuis 2007 et de Georges Cipriani depuis fin avril. En mai 2008, Jean-Marc Rouillan, le co-fondateur du groupe, avait aussi obtenu un aménagement de peine. Mais la mesure a été révoquée après des déclarations à la presse, qui enfreignaient les règles fixées par la justice.