Accident d’hydrospeed : la mère d’Anissa témoigne

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
EXCLU EUROPE 1 - "Qui est responsable ? Ceux qui l’ont accompagnée", assure mardi sur Europe 1 la mère de la fillette de 11 ans qui est décédée samedi.

Djamila Azedine est effondrée et en colère. Sa fille, Anissa, était partie en colonie de vacances dans les Hautes-Alpes. Elle est morte noyée dans la Durance, coincée sous une barre de fer de 12 m de long alors qu'elle pratiquait de l'hydrospeed. "C’est un passage où elle ne voulait pas aller. Elle pleurait. Le moniteur a dit ‘bon je vais y aller avec toi’. Quand la fille ne veut pas y aller, on ne la force pas, on lui dit de revenir sur le rivage", raconte la mère de la fillette, interviewée mardi matin sur Europe 1. "Ça pouvait être elle, ça pouvait être quelqu’un d’autre", insiste-t-elle.

L’enquête se poursuit pour tenter de comprendre les circonstances exactes de ce drame. Le gérant du club nautique mis en cause est toujours en garde à vue mardi. Pour la mère d’Anissa, 11 ans, les responsables sont "ceux qui l’ont accompagnée, ceux qui n’ont pas montré comment il fallait utiliser l’hydrospeed. Ce n’est pas du vélo, ce n’est pas du roller".

"Quand les enfants partent en colonie, tout le monde revient normalement avec le sourire, des rêves, des photos. On ne revient pas avec un cercueil", se désole Djamila Azedine au micro de Mathieu Charrier pour Europe 1 :

Une veillée a eu lieu lundi soir à la mosquée d'Etampes, dans l'Essonne, d’où était originaire la fillette. Son corps a été rapatrié dans la journée. "Pour l’instant, on ne rentre pas à la maison parce qu’il y a trop de souvenirs mais il va bien falloir qu’on y aille", explique Djamila Azedine.

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