AF-447 : une psychologue pour aider

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avec Mélanie Taravant , modifié à
Elle est à bord du bateau qui repêche les corps pour aider l’équipage, peu habitué à ces tâches.

L'opération destinée à repêcher des corps de passagers du vol Rio-Paris d'Air France, englouti dans l'Atlantique en juin 2009, a débuté mercredi. Une mission délicate, y compris pour l’équipe chargée de remonter l’épave et les corps des victimes, peu habitué à ce genre de mission.

C’est pourquoi une psychologue, Marie-Claude Frénisie, a été embarquée avec l'équipage. Elle doit non seulement aider ce dernier, mais aussi accompagner les familles à qui on rendra dans quelques temps les corps prisonniers de la carlingue.

"Ils ne sont pas habitués à cela"

"On peut peut-être craindre que certains personnels soient choqués", explique Marie-Claude Frénisie, avant de préciser que "l'équipage du navire n'a, a priori, jamais effectué ce genre de mission".

"Ils ne sont pas habitués à cela", décrypte cette psychologue :

Mercredi soir, aucun corps n'avait encore été repêché, selon une source proche des recherches. Mardi, cette même source, qui avait annoncé que des recherches seraient engagées "d'ici 24 à 48 heures", s'était montrée très prudente quant aux résultats, soulignant en particulier la durée d'immersion des corps des victimes de cette catastrophe aérienne, survenue au large du Brésil le 1er juin 2009.

Les raisons de l'accident de l'Airbus A330, toujours inexpliqué et qui avait coûté la vie à 228 personnes, pourraient être connues après l'analyse des deux boîtes noires, repêchées dimanche et lundi. Les débris de l'appareil avaient été localisés début avril à 3.900 mètres de profondeur, sur une zone de 600 mètres sur 200.