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Laure Dautriche , modifié à
Parmi les 35.000 Français qui s'apprêtent à participer aux Journées mondiales de la Jeunesse, 120 Niçois ont choisi de maintenir leur voyage, en dépit du traumatisme de l'attentat du 14-Juillet.

Ils étaient 120 à s'être inscrits à Nice pour participer aux Journées Mondiales de la Jeunesse, à Cracovie en Pologne. Après l'attentat du 14-Juillet, qui a fait au moins 89 morts sur la Promenade des Anglais, aucun d'entre eux n'a souhaité annuler son voyage.

Mettre la peur de côté. Après 18 heures d'autocar, ils ont été accueillis par les familles polonaises chez qui ils logeront pendant toute la durée des JMJ, qui démarrent mardi. S'il y a parfois des moments où l'angoisse générée par la menace terroriste resurgit au sein du groupe, personne ne veut céder à la peur. C'est d'ailleurs le message que leur a passé l'évêque, avant leur départ de Nice : "N'ayez pas peur". "Le fait qu'on soit un groupe très soudé a simplifié la décision de partir ensemble. On a laissé cette peur de côté", témoigne une jeune niçoise. Car pour ces jeunes chrétiens, "les JMJ, c'est avant tout un moment de joie pour aller au-delà de ces attentats".

Le soutien du pape. Dans les rues de Cracovie, le groupe - qui arbore des drapeaux français - reçoit déjà des messages de soutien de jeunes du monde entier. Les 120 Niçois sont émus par "cette ouverture, cette bienveillance, cette fraternité". "Ils nous disent toujours qu'ils prient pour nous, qu'ils sont derrière nous, qu'ils nous soutiennent", se réjouissent-ils. Mercredi, certains Niçois verront le pape François pour la première fois. Ils s'attendent à un message fort, réconfortant de la part du souverain pontif. "Il trouve toujours les mots justes".