11-Novembre : 1.500 personnes réunies contre Trump à Paris

Un Trump "impérialiste", "va-t-en-guerre" et "raciste" pour les manifestants.
Un Trump "impérialiste", "va-t-en-guerre" et "raciste" pour les manifestants. © AFP
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Pierre Herbulot, édité par Ophélie Gobinet avec AFP
Alors que les autorités craignaient des débordements, plus d'un millier de personnes se sont réunies dimanche place de la République pour crier leur "haine" du président américain. 
REPORTAGE

"Trump c'est la guerre" : plus d'un millier de personnes ont protesté dans le calme dimanche à Paris, à l'appel du collectif "Ni guerres ni état de guerre", contre la présence du président américain aux commémorations du 11-Novembre, lors d'un rassemblement place de la République. Les autorités redoutaient des incidents, mais l'ambiance a finalement été meilleure que prévue.

Couche-culotte. La préfecture de police craignait des débordements avec la présence de casseurs d'ultra-gauche, les black blocks. Ils étaient une centaine, tout de noir vêtus, surveillés de très près par un important dispositif policier. Pour autant, le rassemblement s'est tenu dans le calme, et pendant près de trois heures, les 1.500 personnes rassemblées ont crié leur haine du président américain Donald Trump sous un gigantesque ballon gonflable le représentant en couche-culotte. Une banderole "Trump = Guerre" avait été déployée sur la statue de la place.

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Donald Trump a été représenté sous la forme d'un gigantesque ballon gonflable le représentant en couche-culotte. ©Photo AFP

"Impérialiste", "va-t-en-guerre", "raciste". Un Trump "impérialiste", "va-t-en-guerre" et "raciste" pour les manifestants, "méprisant" aussi, ajoute au micro d'Europe 1 Françoise, citant son absence samedi au cimetière américain de Bois Belleau. Un invité donc tout sauf le bienvenu pour célébrer le centenaire de l'armistice. 

Trois militantes Femen ont mis à mal le dispositif de sécurité

Avant cette manifestation, trois militantes Femen sont parvenues dans la matinée à forcer la sécurité au passage de la berline de Donald Trump dans le convoi officiel des chefs d'État sur les Champs-Élysées, mettant à mal l'important dispositif déployé par les forces de l'ordre pour les commémorations. L'incident a été diffusé en direct pendant un événement mondial sur fond de menace terroriste persistante alors que près de 10.000 policiers, gendarmes et pompiers ont été déployés pour sécuriser la capitale.