11-Novembre : les autorités mobilisées contre la menace des black blocs

Une cinquantaine d'escadrons et de compagnies sont mobilisés lors du rassemblement anti-Trump dimanche.
Une cinquantaine d'escadrons et de compagnies sont mobilisés lors du rassemblement anti-Trump dimanche. © AFP
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Salomé Legrand, édité par Clémence Olivier
Les forces de l'ordre sont mobilisées dimanche pour le centenaire de l'Armistice de 1918. Mais ils redoutent notamment la présence de black blocs lors d'un rassemblement anti-Trump. 

C'est une mobilisation d'ampleur. Dix mille forces de l’ordre sont présentes durant tout le week-end de commémorations de l'Armistice de 1918 pour assurer la sécurité du public et des 70 chefs d'Etat et de gouvernement présents à Paris. Mais un rassemblement inquiète particulièrement les autorités : la manifestation anti-Trump prévue à 14h, place de la République.

Anarchistes, antifas, autonomes… Tous les contestataires s'y sont donné rendez-vous. Les services spécialisés ont d'ailleurs noté ces derniers jours un réel engouement de l'extrême gauche radicale pour cet événement censé, selon leurs termes, dénoncer la présence de "Trump le va-t-en guerre", de "Trump l'impérialiste".

200 à 300 black blocs attendus. D'après nos informations, des groupes violents se sont activés récemment. Et si le rassemblement ne s'annonce pas massif, les policiers redoutent un noyau dur de 200 à 300 black blocs avec autour des suiveurs déterminés, prêts à des déambulations sauvages et des actions ciblées.

4.000 gendarmes mobiles et CRS. Pour mieux les contenir, la préfecture de police n'a autorisé qu'un rassemblement statique et sous très haute surveillance. Une cinquantaine d'escadrons et de compagnies sont mobilisés, soit plus de 4.000 gendarmes mobiles et CRS qui seront spécifiquement chargés du maintien de l'ordre dimanche.

Aussi, les autorités se sont organisées pour d'éventuelles interpellations massives. Les structures habituelles ont été renforcées en effectifs et trois commissariats ont été réquisitionnés pour accueillir les gardes à vue.