Étoiles filantes : soyez prêts pour les Orionides !

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© JEAN-PIERRE CLATOT / AFP
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La pluie de météores issus de la comète Halley atteindra le maximum de son intensité dans la nuit de mercredi à jeudi.

Vous vous êtes régalés avec les étoiles filantes cet été lors des fameuses Perséides? Sachez que dans la nuit de mercredi à jeudi, ce sont les Orionides qui vont vous en mettre plein les yeux. Europe 1 décrypte pour vous ce nouvel épisode que les amoureux du ciel ne manqueront sans doute pas.

Les Orionides, des météores de la comète Halley.

A chaque saison, sa pluie de météores. Entre les Perséides du mois d'août et les Léonides du mois de novembre, ce sont les Orionides qui traversent notre ciel au mois d'octobre. La Terre croise en effet actuellement la queue laissée derrière elle par la comète Halley. Cette dernière, en fonçant à une vitesse de 66 kilomètres par seconde, laisse dans sa traîne de nombreuses poussières. Ce sont elles qui, en entrant dans l'atmosphère terrestre, se consument et font le bonheur de nos mirettes. Nommées communément "étoiles filantes", il s'agit donc plus exactement de météores. Impossible en revanche de voir la comète Halley. Observable pour la dernière fois en 1986, les astronomes ont fixé son prochain passage dans la carte du ciel en… 2061.

A quel moment les observer ?

Les Orionides vont faire des leurs tout le mois d'octobre mais c'est dans la nuit du 21 au 22 octobre qu'elles seront les plus visibles. Pour être sûr d'en voir, il va falloir être matinal puisque c'est juste avant le lever du soleil que le maximum sera atteint, soit vers 4 heures du matin.

Pour observer la pluie, concentrez vous sur la partie sud-ouest du ciel, plus précisément de la constellation d'Orion, facilement reconnaissable avec sa forme de noeud papillon (ou de sablier). Cette année, les scientifiques ne prédisent pas un grand cru mais misent quand même sur environ 12 météores par heure.

Comment s'y prendre ?

S'il ne faudra pas oublier la doudoune, le bonnet et les moufles, inutile de s'équiper en matériel. L'apparition des étoiles filantes étant imprévisible, il ne faut pas pointer un objectif dans une partie réduite du ciel mais plutôt embrasser du regard la voûte céleste. Et comme il serait idiot d'attraper un torticolis, prévoyez une chaise longue, idéale pour une vue directe vers les météores. Il est aussi important de fuir la pollution lumineuse des villes. Enfin, jetez un coup d'oeil à la météo car si la couverture nuageuse est épaisse, vous pourrez finalement rester au chaud dans votre lit.

 

La comète Halley prise en photo... en 1986. La sonde Rosetta qui scrute et analyse la Tchouri depuis novembre dernier ? Ce n'est pas une première. L'Agence spatiale européenne (ESA) avait en effet en 1986 réussi à placer sa sonde Giotto dans le sillage de la comète Halley. C'est précisément le 14 mars qu'elle avait envoyé la toute première photographie en gros plan d'un noyau cométaire. C'est aussi Giotto qui avait prouvé l'existence de matière organique dans une comète.

Regardez la vidéo réalisée par l'ESA à partir des images prises par Giotto de la comète Halley :