Le seuil épidémique de la gastro-entérite a été atteint en octobre, avec trois mois d'avance. 1:00
  • Copié
Shanel Petit et O.G , modifié à
Plus de 200.000 personnes sont déjà touchées par une épidémie qui frappe habituellement plutôt autour de Noël et en janvier.

Elle arrive plutôt autour de Noël et en janvier, quand les températures sont plus basses. L'épidémie de gastro-entérite frappe très forte cette année et plus de 200.000 personnes sont déjà touchées sur le tout le territoire. Avec trois mois d'avance, le seuil épidémique vient d'être atteint.

"C'est inhabituel pour cette période". Le virus a commencé à se réveiller dès la fin août, mais ses effets ne font des ravages qu'aujourd'hui. On recense environ 350 cas en moyenne pour 1000 habitants. Dans les Pays de la Loire, en Bourgogne, en Aquitaine ainsi qu'en Ile-de-France, où beaucoup de cabinets ont été pris de court. Depuis quelques jours le téléphone de Serge Smadja, qui travaille pour SOS médecin à Paris, n’arrête pas de sonner. "Depuis une quinzaine de jours, on note une augmentation d'environ 20% pour cette pathologie à la même période, c'est inhabituel", remarque le médecin.

Se laver les mains. Le pic de l’épidémie ne dure généralement que deux à trois semaines. Mais, mauvaise nouvelle, l'épidémie actuelle n’empêche pas la possibilité d'une nouvelle en janvier, si le virus est différent. Pour éviter de l’attraper il n'existe pas de médicament miracle. La seule solution reste de se laver les mains le plus souvent possible, au moins pendant quinze secondes.