Tous les ans, à cette période de l'année, les bronchiolites, rhinites, crises d'asthme sont plus fréquentes. 0:40
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Sandrine Prioul avec C.O.
Avec la pollution, les crises respiratoires sont plus nombreuses et plus intenses, explique vendredi sur Europe 1 un pneumo-pédiatre et allergologue.

La pollution aux particules fines a-t-elle une conséquence directe sur notre santé ? Selon les Hôpitaux de Paris, les consultations pour gêne respiratoire sont en hausse de 35% depuis quelques jours et le début du pic de pollution enregistré notamment à Paris.

Des consultations en hausse. Comme tous les ans à cette période de l'année les bronchiolites, rhinites, crises d'asthme sont plus fréquentes mais, selon Nhân Pham-Thi, pneumo-pédiatre et allergologue à l’institut Pasteur, la pollution accentue le phénomène. "On constate une augmentation du nombre d'appels téléphoniques, de consultations dès les premiers jours suivant les pics de pollution. Et là, ça se prolonge, donc on voit davantage de consultations aux urgences pour des irritations des voies respiratoires hautes, le nez, la gorge qui pique, qui gratte", précise le médecin.

Une augmentation de la sévérité des crises. "Bien sûr, on est en pleine saison d'infection virale, donc vous allez avoir des crises d'asthme dues à ces infections, mais on constate une augmentation de la sévérité et du nombre de cas dans les villes où il y a des pics de pollution", ajoute Nhân Pham-Thi. Selon le pneumo-pédiatre, ces crises mettront plus de temps à passer si le pic se prolonge.