La 21e édition du Sidaction, opération de levée de fonds pour la recherche et prévention contre le sida, démarre vendredi. Cette année le Sidaction souhaite alarmer sur la "banalisation" de cette maladie alors qu'un sondage montre que l'utilisation de préservatif parmi les jeunes est loin d'être un réflexe. Interviewé par Isabelle Morizet dans l'émission "Il n'y a pas qu'une vie dans la vie", diffusée dimanche entre 14h et 15h sur Europe 1, Pierre Bergé, le président du Sidaction appelle les citoyens à ne pas baisser les bras et à poursuivre leur mobilisation en faisant un don.
"Donnez, ne serait-ce qu'un euro". "La seule chose essentielle, c'est de faire le 110, de donner, ne serait-ce qu'un euro. D'ailleurs quand je vais dans les centrales téléphoniques, j’entends parfois des petites filles qui ont donné ne serait-ce qu'un euros, et ça me bouleverse profondément", confie Pierre Bergé.
"On n'est pas près d'en voir le bout". Ce dernier estime en effet qu'il faut continuer à se mobiliser par la maladie est loin d'être vaincue. "Je suis attaché profondément à cette lutte. D'autant plus que l'on n'est pas près d'en voir le bout. Et rien ne m'irrite plus quand la presse dit que l'on va trouver la sortie du tunnel. On n'a pas trouvé. On arrange les choses, on bricole les choses. C'est vrai que ça va mieux et c'est formidable. Mais il y a une chose très simple qu'il faut dire, c'est qu'aujourd'hui encore on meurt du sida", conclut-il avec amertume.
>> LIRE AUSSI - Europe 1 soutient le Sidaction
>> LIRE AUSSI - Sida : "les jeunes se protègent au début..."
>> LIRE AUSSI - Un accessoire pour dépister le sida via un smartphone en 15 minutes
>> LIRE AUSSI - Sida : une substance anti-VIH durable testée avec succès sur des singes