L'agence de biomédecine veut encourager le don de rein de son vivant

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Gérald Kierzek avec Benjamin Lévêque , modifié à
L'an dernier, près de 600 personnes ont fait un don de rein de leur vivant. Mais l'objectif pour l'agence de biomédecine est d'arriver à un millier en 2021.

C'est une opération de plus en plus pratiquée mais qui n'est pas encore suffisamment connue. L'Agence de la biomédecine a lancé cette semaine une campagne nationale de sensibilisation au don du rein de son vivant. Car en France 78 % des patients en attente d'une greffe le sont pour un rein. Pourtant la pratique du don de rein de son vivant est encore peu répandue. En 2016, un peu moins de 600 personnes avaient donné cet organe de cette manière. Un chiffre que l'Agence de biomédecine aimerait voir grimper à 1.000 d'ici à 2021.

Un meilleur greffon. Car ce type de greffon possède des avantages. Il n'est en effet pas abîmé par le transport et le délai d'attente est plus court. Pour le patient, c'est en général une garantie supplémentaire : 15% de survie en plus est constatée après dix ans par rapport à une greffe d'un donneur décédé.

Pour les patients en insuffisance rénale. Tous les patients en insuffisance rénale sévère ou terminale ne peuvent toutefois pas bénéficier d'une greffe. Il est nécessaire de ne pas présenter de contre-indication particulière et notamment chirurgicale.

Prouver un lien affectif. Pour les donneurs, qui peuvent vivre avec un seul rein, les conditions sont également strictes. Il n'est pas nécessaire que cela soit quelqu'un de la famille mais il faut prouver un lien affectif, stable et durable depuis au moins deux ans avec la personne à qui l'on va donner son rein.