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Mardi, des températures caniculaires sont attendues sur l'Hexagone. Un épisode qui devrait se prolonger jusqu'à la fin de la semaine.

Les grosses chaleurs font leur retour en cette fin de mois d’août. Des températures caniculaires sont attendues, le mercure dépassant mardi les 30° à Paris. On attend aussi 34° en Bourgogne, 35° à Limoges et 36° à Bordeaux. Ce pic de chaleur devrait durer jusqu’à la fin de la semaine et ses conséquences sur le corps ne devraient pas manquer de se faire sentir.

Peu de perte de chaleur la nuit. "Ce qui est important, c’est que les organismes puissent se reposer la nuit, c’est-à-dire qu’il y ait un différentiel de température entre le jour et la nuit qui permette aux gens de dormir et de récupérer", note Christophe Prudhomme, médecin urgentiste au SAMU de Seine-Saint-Denis. Néanmoins, la vague de chaleur attendue cette semaine devrait aussi se faire sentir la nuit.

Pas d'effort. Dans ce cas, "pour les personnes les plus fragiles, et pas nécessairement les plus âgées mais toutes celles qui prennent des médicaments pour la tension ou qui ont des problèmes cardiaques, il faut éviter les efforts. Rien que d’être au soleil, c’est déjà un effort pour l’organisme, alors évitez d’être dehors aux heures les plus chaudes !", avertit le praticien, qui conseille de rester chez soi, volets fermés et muni de ventilateurs et de brumisateurs.

Prendre de l'eau... et du sel. "On s’hydrate ! Et pas qu’avec de l’eau, mais également avec des boissons chaudes comme du thé", explique Christophe Prud’homme qui invite aussi prendre du sel pour s’hydrater car, "quand on sue beaucoup, on perd du sel."

Revoir les heures de travail. Attention également aux mauvais réflexes. "Il faut que l’ensemble de la société s’adapte, ce que font déjà de nombreux pays. Il est clair qu’en France, on n'est pas très habitué aux épisodes de chaleurs et on ne prend pas toujours le temps de réfléchir". "Que l’on soit une personne fragile ou même en bonne forme, il faut modifier les horaires de travail pour ceux qui sont obligés de travailler dehors", explique Christophe Prudhomme, pour qui les travailleurs du bâtiments ou encore les ouvriers des voiries et réseaux ne devraient pas, avec cette météo, continuer à travailler sur les chantiers au-delà de midi.