Deux tiers des internautes se sentent dépendants des écrans

Une majorité de Français estime être dépendante des écrans
Une majorité de Français estime être dépendante des écrans © DANIEL LEAL-OLIVAS / AFP
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avec AFP , modifié à
Environ 67% des Français utilisant Internet estiment en être dépendants, ils passent en moyenne 4h22 sur leur smartphone, tablette ou autre ordinateur.

Deux tiers des internautes se sentent "dépendants" de l'écran de leur téléphone, tablette ou ordinateur, indique un sondage BVA* publié mardi.

Une tendance à "l'hyperconnexion". À la question "diriez-vous que vous êtes dépendant vis-à-vis de vos outils connectés (smartphone, tablette, ordinateur...) ?", 38% des sondés répondent "un peu dépendant", et 29% "totalement dépendant", soit un total de 67%. Environ un tiers des sondés se voient à l'inverse "peu dépendants" (19%) ou "pas du tout dépendants" (13%). Pierre Wolff, médecin généraliste membre du conseil d'administration de la Fondation, a estimé que ces résultats montraient une tendance à "l'hyperconnexion numérique" chez les Français.

Des risques pour la santé. Il en dénonce les dangers pour la santé : sommeil et alimentation perturbés et activité physique insuffisante. Des risques dont les Français semblent conscients puisque la majorité des sondés estime en effet que l'exposition aux écrans a un "impact négatif" sur leur activité physique (57% d'entre eux) et leur sommeil (56%) et surtout leur vision (76%).

Plus de 7 heures sur un écran pour les cadres. Les sondés déclarent en moyenne passer 4 heures 22 minutes par jour devant leur écran de téléphone, tablette ou ordinateur, avec une pointe à 6 h 28 minutes chez les 18-34 ans, et 7 h 13 minutes chez les cadres. Pourtant 77% des personnes interrogées estiment qu'Internet prend dans leur vie quotidienne "la place qu'il faut", tandis que pour 22% il prend "une place trop importante".

*Le sondage a été réalisé en ligne par BVA les 4 et 5 avril auprès de 1.033 personnes de 18 ans et plus. Il exclut donc celles qui ne vont pas sur Internet. Il a été commandé par la Fondation April, dont l'une des finalités est la prévention dans la santé, et qui est soutenue par l'assureur April.