Actuellement, il n'y a que trois vaccins obligatoires, ceux contre la diphtérie, le tétanos, et la polio. 0:28
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Mélanie Gomez avec C.O. , modifié à
Pour améliorer la couverture vaccinale, des experts recommandent de vacciner obligatoirement les enfants contre la rubéole, la méningite C et l'hépatite B.

Et si les vaccins devenaient tous obligatoires pour nos enfants ? C'est ce que préconise un rapport d'experts arrivé mercredi sur le bureau de Marisol Touraine, la ministre de la Santé, après une grande concertation nationale. Actuellement, il n'y a que trois vaccins obligatoires, ceux contre la diphtérie, le tétanos, et la polio. Le fameux DTP. Les experts recommandent, pour améliorer la couverture vaccinale, que celui contre la rubéole par exemple, contre la méningite C ou encore l'hépatite B le deviennent aussi gratuitement.

Les parents divisés. Du côté des parents, il y a ceux pour qui cette obligation est une évidence : "Cela ne me choque pas. Je les rends obligatoire par moi-même", témoigne un maman. D'autres ne sont pas convaincus. "Je pense qu'on est en démocratie. On ne doit pas m'imposer pour le bien-être de mon enfant des choix politiques", commente cette mère de famille interrogée par Europe 1. "On sait qu'il faut faire vacciner pour éradiquer les maladies, mais maintenant on a un peu la trouille quant aux conséquences des vaccinations. Je pense qu'il y aura un tollé des parents contre certaines vaccinations", assure un autre parent.

Une clause d'exemption. Pour ceux qui ne voudraient pas faire vacciner leurs enfants, une porte de sortie est tout de même prévue dans le rapport sous la forme d'une clause d'exemption. Elle permettrait de refuser un vaccin à condition de s'engager, par écrit, sur le carnet de santé à assumer toutes les conséquences : comme par exemple se voir refuser une place en crèche. Dans le cas où un enfant contamine des camarades de classe, les parents pourraient même s'exposer à des des poursuites judiciaires.