Laurent Degos, président sortant du collège de la haute autorité de santé, était l’invité de Dominique Souchier samedi. A propos du Mediator ou de tout autre médicament, il a souligné à quel point "l’effet négatif quand il est très rare est difficile à déceler". Pour lui, si seulement 1.000 ou 10.000 personnes avaient pris le Mediator chaque année on ne se serait aperçu de rien.
"On ne peut pas déceler des événements rares quand on donne un médicament à très peu de personnes", a souligné l'auteur de "Santé : sortir des crises ?". Or, "tous les nouveaux médicaments depuis cinq ans s’adressent à des petites populations", a t-il pointé.