Aluminium-Vaccins: Pas de preuve de toxicité

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Dans un communiqué diffusé jeudi, l'Académie de médecine soutient que "rien ne permet" d'imputer des troubles systémiques et neurologiques au sel d'aluminium utilisé comme adjuvant dans des vaccins. La sortie d'un ouvrage de Virginie Belle (Quand l'aluminium nous empoisonne) au début du mois, soulignant la neurotoxicité de l'aluminium, avait crée une polémique autour de l'emploi d'hydroxyde d'aluminium dans les vaccins. Pierre Bégué, pédiatre et membre de l'Académie de médecine, (qui s'était déjà confié à Europe 1) rappelle au nom de la sous-commission des vaccinations (maladies infectieuses et tropicales) de l'Académie que les sels d'aluminium sont utilisés comme adjuvant vaccinal "depuis 1926", "en raison de leur efficacité associée à une très bonne tolérance". "Rien ne permet, dans l'état actuel des connaissances, d'imputer à cet adjuvant vaccinal, employé depuis de si nombreuses décennies, des troubles systémiques et neurologiques certainement plurifactoriels et d'évaluation délicate", affirme l'Académie. L'institution estime en outre que la peur "injustifiée" des vaccins "retentit rapidement sur la couverture vaccinale d'une population", ce qui serait "hautement dommageable pour la prévention des maladies infectieuses".