"Voici" publie des photos du couple Macron en vacances à Marseille

Mardi, Emmanuel Macron a porté plainte pour "harcèlement et tentative d'atteinte à la vie privée" contre un photographe de presse.
Mardi, Emmanuel Macron a porté plainte pour "harcèlement et tentative d'atteinte à la vie privée" contre un photographe de presse. © Philippe HUGUEN / AFP
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Les photos, de mauvaise qualité, montrent notamment le couple présidentiel débarquant d'un bateau après une virée en mer.

L'hebdomadaire Voici a publié vendredi des clichés du président Emmanuel Macron et de son épouse Brigitte prises durant leurs vacances à Marseille, estimant qu'"il n'y a pas de quoi faire trembler la République". Les photos, de mauvaise qualité, montrent notamment le couple présidentiel débarquant d'un bateau après une virée en mer, en short et polo, ou encore se tenant la main dans un parc. Elles occupent la Une et plusieurs pages du magazine, qui annonce sur sa couverture "Emmanuel et Brigitte Macron. Leurs vacances ultra secrètes".

Un édito s'étonnant de la décision du président. Elles sont accompagnées d'un éditorial qui s'étonne de la décision du président de porter plainte mardi pour "harcèlement" et "tentative d'atteinte à la vie privée" contre un photographe. Selon l'Elysée, il se serait montré insistant en dépit de mises en gardes et aurait pénétré sur la propriété marseillaise où le chef de l'Etat passe ses vacances, une version contestée par le photographe, qui assure en outre n'avoir pris aucune photo.

"Tous les présidents s'y sont prêtés". "Des photos de vacances, tous les présidents de la République s'y sont prêtés, de Jacques Chirac à François Hollande, en passant par Nicolas Sarkozy, bon gré mal gré, acceptant de facto que leur vie privée intéresse fortement les français", et "aucun d'eux n'a jamais porté plainte", souligne l'hebdomadaire. Voici rappelle également que Emmanuel Macron "qui s'est d'ailleurs beaucoup appuyé sur son couple durant la campagne, s'est lui même plié à l'exercice plus d'une fois" avant son élection, et demande si "ce qui était acceptable hier ne le serait plus aujourd'hui sous prétexte que ces clichés sont 'volés'?".