Vincent Peillon devrait être candidat à la primaire organisée par le parti socialiste

Vincent Peillon se veut une alternative à Valls et aux frondeurs.
Vincent Peillon se veut une alternative à Valls et aux frondeurs. © JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP
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avec AFP , modifié à
L'ancien ministre de François Hollande devrait annoncer sa candidature à la fin de la semaine, selon plusieurs députés.

L'ancien ministre socialiste de l'Éducation Vincent Peillon devrait être candidat à la primaire organisée par le parti socialiste en vue de la présidentielle de 2017, ont indiqué mercredi à l'AFP plusieurs députés. 

Entre Valls et les frondeurs. "C'est une candidature qui représente le cœur du Parti socialiste, à équidistance de Manuel Valls et des frondeurs", a déclaré l'un de ses soutiens, le député marseillais Patrick Menucci. Cette candidature de l'eurodéputé à la primaire des 22 et 29 janvier devrait être annoncée à la fin de cette semaine, et ses soutiens se réunir en début de semaine prochaine, selon un autre député.

"Le coeur de la gauche est orphelin. Il n'y a que les deux bouts de l'omelette représentés. Vincent Peillon prend ses responsabilités et mesure l'effondrement possible si on n'arrive pas à réconcilier les gauches", a affirmé un autre de ses soutiens, le député Eduardo Rihan-Cypel.

Une "bonne nouvelle". Selon ces députés, Vincent Peillon, qui avait quitté le gouvernement au printemps 2014 pour être élu eurodéputé, est soutenu "par beaucoup de monde", notamment chez les hollandais. Cette candidature serait une "bonne nouvelle", selon un membre du gouvernement. "Manuel Valls n'incarne pas la ligne que veulent les militants du Parti socialiste. Je ne suis pas d'accord avec lui sur la laïcité ou sur les 35 heures. Maintenant qu'il n'est plus Premier ministre, on n'est plus obligés de la fermer", a renchéri Patrick Mennucci.

"Il a des choses à dire".Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis s'est réjoui de cette candidature sur France Culture. "Vincent est un ami, c'est une personnalité que tout le monde connaît dans le Parti socialiste, au-delà, je le pense aussi parce qu'il était ministre de l'Éducation nationale. Il a des choses à dire, je pense, au pays et pas seulement au parti".