"Une station-service sur quatre" à sec

Soubie: "une station service sur quatre pas approvisionnée"
Soubie: "une station service sur quatre pas approvisionnée"
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Hélène Favier , modifié à
Pour Raymond Soubie, conseiller de l'Elysée, la crise du carburant va se résoudre progressivement.

"Une station-service sur quatre" n'est pas approvisionnée en carburant, a indiqué Raymond Soubie, dimanche sur Europe 1. Pour le conseiller social de Nicolas Sarkozy, la situation va toutefois "s'améliorer très progressivement".

Ce chiffre est légèrement supérieur à celui communiqué vendredi par le ministre de l'Energie Jean-Louis Borloo, qui avait fait état de 20 à 21% de stations ne fonctionnant pas normalement.

Le grand Ouest particulièrement touché

Les régions les plus touchées sont le grand Ouest et l'Auvergne, selon le conseiller de l'Elysée, qui estime qu'il y a "un problème logistique très difficile" pour approvisionner l'essence.

Pour Raymond Soubie, les vacanciers peuvent cependant se rassurer : le réseau autoroutier n'est pas touché par la pénurie. "Au moment où nous parlons, sur 350 stations service d'autoroute, vous en avez cinq qui sont privées de carburant".

Selon lui, Jean-Louis Borloo a eu raison d'appeler à "une reprise du travail des raffineries" paralysées par les grèves.

Une promulgation de la loi autour du 15 novembre

Par ailleurs, Raymond Soubie a confirmé que le projet de loi de réforme des retraites serait adopté définitivement "en milieu" de semaine prochaine, probablement mercredi. Interrogé sur une éventuelle intervention de Nicolas Sarkozy à cette occasion, notamment pour annoncer le prochain remaniement, le conseiller social de l'Elysée a estimé que "rien de tel" n'était prévu, "ni le principe, encore moins de date".

Interrogé sur la promulgation de la loi qui permettra la mise en oeuvre de la réforme, Raymond Soubie a expliqué qu'elle interviendrait après l'avis du Conseil constitutionnel, qui "peut être saisi". Il a avancé la date du "15 novembre".

Comment qualifier le bilan de cette réforme ? En tout cas, il n'y a "ni vainqueur, ni vaincu", pour Raymond Soubie. "Cette réforme passera, c'est une victoire pour la France et les Français", a-t-il estimé.