Une erreur de transcription de la greffière lors d'un jugement pourrait coûter un an de prison supplémentaire à un homme de 24 ans. Il a été condamné en mai 2006 à deux ans de prison dont six mois avec sursis. Au mois de décembre, il a fait une demande de semi-liberté. C'est à ce moment-là que le prévenu et son avocat se sont rendu compte de l'erreur : la greffière avait noté que le jeune homme avait été condamné à trois ans de prison... au lieu de deux. D'où l'annulation du jugement de semi-liberté, une éventuelle libération ne pouvant intervenir qu'à mi-peine.Par deux fois, l'erreur a ensuite été reconnue et, pourtant, le parquet général de Versailles s'est pourvu en cassation le 9 mars dernier. L'avocat du jeune homme déposera lundi une mise en demeure exigeant la remise en liberté de son client dans la semaine. Sinon, il prévoit de poursuivre le parquet.