Trierweiler : son tweet, "une erreur"

© REUTERS
  • Copié
Fabienne Cosnay , modifié à
Dans Ouest-France, la compagne de François Hollande exprime ses "regrets".

Valérie Trierweiler refait parler d'elle mais cette fois, c'est elle qui parle. Dans une interview paru mercredi dans Ouest-France, la compagne de François Hollande détaille ses projets pour l'avenir, amorce une esquisse de son rôle de Première dame et reconnaît publiquement, pour la première fois, "une erreur" sur l'affaire du tweet. Voici les points essentiels de cet entretien.

>> Falorni : le tweet a été "mal interprété"

falorni 930

© Max PPP

Son tweet,"une erreur". Ce n’est pas la première fois que Valérie Trierweiler fait son mea culpa après la publication du tweet appelant à soutenir le concurrent de Ségolène Royal, Olivier Falorni, aux législatives en juin. Mais c'est la première fois que la Première dame parle d'une "erreur" dans une interview accordée à la presse. "C’était une erreur que je regrette. J’ai été maladroite puisque cela a été mal interprété. Je n'avais pas encore réalisé que je n’étais plus seulement une simple citoyenne. Cela ne se reproduira pas"", confie-t-elle. Le 20 juin, une semaine après le tweet ravageur, Valérie Trierweiler concédait "une erreur" à une amie, dans des propos rapportés par Le Parisien. Le 14 juillet, elle avait confessé que désormais, elle "tournerait sept fois son pouce avant de tweeter".

>> Le tweet de trop ?

Son rôle de Première dame. En mai, Valérie Trierweiler assurait qu'elle voulait "redéfinir" son rôle de Première dame. Aujourd'hui, la compagne de François Hollande assure qu'elle n'a pas avancé sur la définition du statut de Première dame mais sur son rôle. "Je n'avais sans doute pas pris toute la mesure des exigences de cette tâche", admet-elle aujourd'hui. "Etre aux côtés du président m'oblige à considérer les choses autrement, à avoir des préoccupations moins personnelles", assure Valérie Trierweiler.

segolene royal

© CAPTURE ECRAN BFMTV

Ségolène Royal, pas un sujet tabou. Alors que trois livres sortis récemment dissèquent les relations entre le président, sa compagne actuelle et la mère de ses enfants, Ségolène Royal, Valérie Trierweiler assure à Ouest France que le sujet Ségolène n'est pas tabou. "C'est une figure de la vie politique, je ne vois pas comment parler d'elle pourrait être tabou", assure la compagne de François Hollande. "Tout comme cela n'est pas tabou pour François de la croiser à New York". Une allusion à la rencontre ratée entre le chef de l'Etat et son ex, la semaine dernière, à l'ONU.

>> Quand Hollande snobe Royal à l'ONU

Pourquoi elle renonce à son émission. Valérie Trierweiler annonce mercredi qu'elle renonce à un projet d'émission sur D8 (révélé par Europe1) la future chaîne gratuite du groupe Canal+. "Après une période de réflexion, j'ai choisi de renoncer", déclare-t-elle. "Je comprends que, pour certains, être la compagne du président et travailler pour une télévision puisse susciter des interrogations voire un trouble, c'est pour cette raison que je ne donne pas suite", explique-t-elle.  La compagne de François Hollande continue en revanche sa collaboration avec l'hebdomadaire Paris Match.

>> Canal en contact avec Trierweiler