Second tour des législatives : Marielle de Sarnez (MoDem) élue députée dans la 11ème circonscription de Paris

Marielle de Sarnez a été élue députée dimanche soir.
Marielle de Sarnez a été élue députée dimanche soir. © BENJAMIN CREMEL / AFP
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La numéro 2 du MoDem Marielle de Sarnez a obtenu son billet pour l'Assemblée nationale sans trembler.

Le résultat. La ministre des Affaires européennes Marielle de Sarnez (MoDem) a été élue députée, dimanche, au second tour des élections législatives. Candidate dans la 11ème circonscription de Paris, elle a recueilli 63,51% des voix, contre 36,49% pour son adversaire Les Républicains Francis Szpiner.

Une première pour la numéro 2 du MoDem. Cette élection à l'Assemblée nationale est une première pour Marielle de Sarnez, âgée de 66 ans. Députée européenne depuis 1999, la numéro 2 du MoDem a également obtenu deux mandats en tant que conseillère de Paris, dans le 14ème arrondissement de 2001 à 2010 puis dans le 6ème depuis 2014. Tant que Marielle de Sarnez fera partie du gouvernement d'Édouard Philippe, c'est sa suppléante Maud Gatel qui la représentera à l'Assemblée nationale.

La campagne de la vice-présidente du MoDem, soutenue par REM, a été fragilisée par une enquête préliminaire pour emploi fictif d'une assistante parlementaire européenne, affaire pour laquelle elle a déposé une plainte pour dénonciation calomnieuse. Jamais loin de François Bayrou, elle forme avec le garde des Sceaux un tandem assez singulier. "Marielle, c'est mon alter ego. Elle est la personne de ma vie politique dans le jugement de laquelle j'ai le plus confiance", dit d'elle François Bayrou. Certains anciens amis du président du MoDem eux, critiquent son influence et la qualifient d'autoritaire.

Sa réaction. "Nous avons une obligation de réussir, de se mettre à travailler dans les cinq années qui viennent, (...) de sortir la France de la dépression", a commenté la ministre sur BFMTV. 

Interrogée sur le positionnement du Modem à l'Assemblée, la ministre a assuré que le parti formerait un groupe parlementaire. "On ne veut pas être dans le monolithisme, dans l'hégémonie, dans le parti unique. C'est extrêmement sain pour la démocratie qu'il y ait un grand groupe parlementaire du mouvement En Marche, et qu'il y ait un groupe du Mouvement démocrate à ses côtés", a-t-elle expliqué.