Sarkozy : (petit) mea-culpa sur les Roms

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Dans une interview au Dauphiné Libéré, il assure qu'il ne parlerait plus "d'une communauté".

Nicolas Sarkozy a concédé mercredi un début de mea culpa au sujet de son discours de Grenoble tenu en juillet 2010, qui avait été fortement critiqué. Prononcerait-il le discours de Grenoble aujourd'hui ? "Oui, mais sans parler d'une communauté - les Roms, NDLR - en particulier", assure le président sortant, dans une interview au Dauphiné libéré.

Répondant fin février à une question équivalente sur RTL, Nicolas Sarkozy avait balayé les critiques mais affirmé qu'"on regrette toujours quand on n'a pas été suffisamment compris".

Un lien entre immigration et insécurité

Dans ce discours, Nicolas Sarkozy avait établi un lien  entre immigration et insécurité et indiqué son souhait d'installer des peines incompressibles de 30 ans pour les assassins de policiers ou de gendarmes. Il avait aussi déclaré "la guerre" aux délinquants, trafiquants et "voyous" et exigé la fin des "implantations sauvages de campements de Roms".

Le président sortant avait estimé en outre que la nationalité française devait pouvoir être retirée "à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d'un fonctionnaire de police ou d'un militaire de la gendarmerie ou de toute autre personne dépositaire de l'autorité publique.