De la phrase la plus inquiétante à la plus personnelle, florilège des déclarations du chef de l’Etat, mardi soir, lors de son intervention télévisée.
La plus inquiétante - "Je suis spécialement inquiet pour nos otages au Mali qui ont été pris en otage par une bande appartenant à Aqmi".
La plus politique - "J'ai renoncé à l'identité nationale comme mot parce que cela suscite des malentendus, mais sur le fond je n'y renonce pas".
La plus professorale - "Le meilleur Premier ministre pour la France, j'ai considéré que c'était François Fillon".
La plus "Madame Irma" - "Le chômage reculera l’année prochaine".
La plus "gloubi boulga" - Le remuemaniement (sic) a été organisé dans le week-end et le gouvernement sera au travail lundi matin".
La plus rude - "Pour la nouvelle équipe gouvernementale, c'était mieux aussi" de ne pas avoir "à gérer les rendez-vous judiciaires inévitables" [au sujet d'Eric Woerth].
La plus assassine - "Personne n'est indispensable Mr Pujadas, ni dans votre métier ni dans le mien."
La plus "campagne électorale" - "Vous imaginez dans un pays comme la France le jour où on ira dire aux 15 millions de retraités, y a plus de quoi payer vos retraites! et madame Aubry va aller en disant y a qu'a faire 37 milliards d'impôts en plus".
La plus personnelle - "Quand on a la chance d’être marié avec une femme qui a beaucoup d’intelligence, ce serait un grand dommage de ne pas écouter et de ne pas discuter".
La plus tacticienne - "Je vous rappelle que DSK était "mon" candidat au FMI".
La plus "mégalo" - " Sur la libération d"Aung San Suu Kyi, le président chinois m'a aidé".