Alexis Corbière, député LFI, est l'invité de Sonia Mabrouk ce jeudi. 1:45
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Invité de Sonia Mabrouk, Alexis Corbière, député LFI de la Seine-Saint-Denis, est revenu sur le recours au 49.3 par Elisabeth Borne sur un projet de programmation des finances publiques. Le député a notamment annoncé que l'alliance de la NUPES déposait une motion de censure contre le gouvernement qui sera voté ce vendredi.

Au micro de la Grande interview Europe 1-CNews, le député de la Seine-Saint-Denis est revenu sur le vote de projet de programmation des finances publiques. Ce mercredi la première ministre, Elisabeth Borne, a engagé sa responsabilité devant les députés sur la loi de programmation des finances publiques (LPFP) en actionnant le 49.3.L'élu LFI perçoit ce recours comme un "déni de démocratie". "Il est temps de penser à un rapport différent entre le citoyen et son gouvernement", poursuit-il.

"Pendant qu'on vous pille, le RN roupille"

Il estime que la loi de programmation des finances publiques portée par le gouvernement "est un budget imposé qui risque d'avoir des conséquences terribles", estime le député. 

Alexis Corbière est également revenu sur les positions du Rassemblement National (RN) à l'Assemblée : "Ça serait bien qu'il s'abstienne pas en Commission sur le budget lorsque le gouvernement propose une économie de 18 milliards d'euros sur le budget". "Pendant qu'on vous pille, le RN roupille, c'est cela la réalité", a lancé le député.

D'après l'élu, le Rassemblement national ne sont pas les meilleurs opposants à la politique du gouvernement : "Je ne veux pas qu'on supprime des postes d'enseignants dans les établissements scolaires, que nos hôpitaux soient en situation de saturation". 

Le député a également loué la prise en compte du harcèlement scolaire par le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, tout en critiquant la gestion des moyens financiers et humains de l'école publique : "Comment lutter contre le harcèlement scolaire lorsqu'on a 1.000 infirmières scolaires en moins, un médecin scolaire pour 21.000 enfants, plus de psychologues dans l'Éducation nationale. C'est une réalité".