PSA, CSG, Trierweiler : ce qu'a dit Hollande

François Hollande a renoué avec la tradition en se faisant interviewer samedi pour le 14 juillet.
François Hollande a renoué avec la tradition en se faisant interviewer samedi pour le 14 juillet. © REUTERS
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avec AFP , modifié à
Pendant son interview télévisée du 14 juillet, le chef de l'Etat a aussi évoqué la règle d'or et l'"attitude" des Bleus.

Le président a renoué avec la tradition de l'interview télévisée du 14 juillet. Après le défilé militaire, François Hollande a répondu, pendant trois quarts d'heure, aux questions de Claire Chazal et Laurent Delahousse. Un entretien organisé à l'Hôtel de la Marine et non à l'Elysée, "pour qu'il y ait la plus grande liberté", selon le chef de l'Etat. Europe1.fr résume les principaux points de cette intervention.

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• Fermeté sur le dossier PSA. "L'Etat ne laissera pas faire", a martelé François Hollande à propos de la suppression de 8.000 emplois chez PSA Peugeot Citroën. "Ce plan, je le considère en l'état inacceptable. Il doit être renégocié", a-t-il lancé, écartant l'idée d'une interdiction de la fermeture de l'usine d'Aulnay. Avec "les moyens de pression" de l'Etat, "nous pouvons faire en sorte qu'Aulnay reste un site industriel", a-t-il expliqué.

D'autres pistes que la CSG. Pour réduire les déficits, la hausse de la CSG (Contribution sociale généralisée) est une piste "parmi d'autres". "Je n'écarte aucune ressource", a affirmé François Hollande, réfutant au passage le terme de "rigueur" pour parler "d'effort, d'effort juste".

Pas de règle d'or dans la Constitution. "Quoi que dise le Conseil constitutionnel, j'ai dit aux Français que la règle d'or, le retour à l'équilibre budgétaire, ne figurerait pas dans la Constitution", mais prendrait la forme d'une "loi organisque". François Hollande a saisis vendredi le Conseil constitutionnel sur cette question.

 

14.07 Valérie Trierweiler à la tribune d'honneur dressée place de la Concorde pour le défilé du 14 juillet. 930620

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"Les affaires privées se règlent en privé". François Hollande est revenu sur l'affaire du tweet de Valérie Trierweiler, qui, pendant les législatives, avait exprimé son soutien au candidat dissident Olivier Falorni à La Rochelle. "Je considère que les affaires privées se règlent en privé. Et je l'ai dit à mes proches pour qu'ils acceptent scrupuleusement ce principe", a indiqué François Hollande, qui n'entend pas créer de statut de la première dame. "Valérie [Trierweiler] veut garder son activité professionnelle. Elle sera présente à mes côté lorsque le protocole l'exigera".

Aux Africains de décider d'intervenir au Mali. Interrogé sur la situation au Mali et sur l'éventualité d'une intervention dans ce pays, François Hollande a répondu : il faut "d'abord qu'il y ait un véritable gouvernement au Mali qui puisse prendre ses responsabilités, et qu'une intervention dans le cadre de l'Union africaine et des Nations unies puisse se faire, ça, c'est aux Africains de déterminer et le moment, et la force".

Une commission pour Lionel Jospin. L'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin, "un homme incontestable pour son intégrité", présidera la commission sur la moralisation et la rénovation de la vie politique.  Le but de cette commission : faire "des proposition pour le non-cumul des mandats", "le financement des campagnes", "les modes de scrutin", et "tout ce qui est charte éthique".

"L'attitude" des Bleus. François Hollande s'est aussi exprimé sur l'équipe de France de football. "Ce n'est pas simplement un problème d'argent", mais "ce ne sont pas ses résultats que je juge, c'est l'attitude". "Quand on porte le maillot de l'équipe de France, on doit être sublimé", "quand on porte le maillot, il faut aussi penser à tous ceux qui souffrent".