Protection des terres agricoles : pas de "taxe béton" en 2018, année de "réflexion"

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Julien Denormandie a assuré qu'aucune "taxe béton" ne serait mise en place en 2018 © THIBAULT CAMUS / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
La "taxe béton" évoquée par Nicolas Hulot mardi n'est qu'une "piste de réflexion" et "aucun dispositif" ne sera instauré en 2018 a précisé le secrétaire d'État à la Cohésion des territoires jeudi.

Le gouvernement prendra "le temps de la réflexion" sur les moyens de lutter contre l'artificialisation des sols, et "aucun dispositif" tel qu'une "taxe béton" ne sera instauré en 2018, a affirmé jeudi Julien Denormandie.

Une taxe à étudier. Interrogé sur France Info sur la volonté du gouvernement de "taxer les bétonneurs" afin de protéger les terres agricoles, le secrétaire d'État à la Cohésion des territoires a affirmé : "Il faut se donner le temps de la réflexion pour trouver quelle est la meilleure option". "En 2018 il n'y aura donc aucun mécanisme de quelque sorte que ce soit, parce qu'en 2018 nous réfléchirons avec Nicolas Hulot et les autres ministres à comment régler ce sujet", a-t-il ajouté. Le ministre de la Transition écologique "n'a pas proposé cette taxe. Il a dit qu'il y avait un certain nombre de pistes de travail et qu'il souhaitait qu'on les étudie", a poursuivi le secrétaire d'État.

Une stratégie pour revitaliser les bourgs. "Sur certains territoires, il y a des villes ou des villages où les centres-villes périclitent, parce que l'ensemble des constructions nouvelles se font en périphérie, au détriment de la production agricole, et ça, ça pose un problème pour tous les Français". La stratégie du gouvernement "est de voir comment vous pouvez revitaliser les centres-villes, les centres bourgs, et protéger l'environnement", a affirmé Julien Denormandie.

Seulement une "piste de réflexion". Mardi, Nicolas Hulot a déclaré "étudie(r) une nouvelle source de financement" pour lutter contre l'artificialisation des terres. "J'étudie une nouvelle source de financement qui permettrait de lutter contre l'artificialisation des sols et de financer la préservation de la biodiversité", a-t-il affirmé au Parisien, précisant que le Premier ministre l'avait "invité" à travailler sur ce sujet. Son ministère a indiqué mercredi qu'instaurer une taxe n'était qu'"une piste de réflexion" parmi d'autres, et qu'aucune décision n'avait été prise.