Primaire de la droite : Fillon estime que "rien n'est joué" pour le second tour

François Fillon a réuni ses soutiens parlementaires.
François Fillon a réuni ses soutiens parlementaires. © Patrick KOVARIK / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
François Fillon a également appelé à un second tour respectueux, allusion aux attaques lancées par ses adversaires sur son programme conservateur.

François Fillon, candidat à la primaire de la droite pour la présidentielle de 2017, a demandé mardi à ses soutiens de "ne pas avoir la grosse tête", car "rien n'est joué" avant le second tour. "Personne ne doit avoir la grosse tête, personne ne doit penser que la victoire est sur les rails. Rien n'était joué avant le 20 novembre (jour du premier tour, ndlr), rien n'est joué aujourd'hui", a averti l'ex-Premier ministre, devant ses soutiens parlementaires, réunis à la Maison de la chimie.

Anciens et nouveaux soutiens. Outre les fillonistes historiques (Jérôme Chartier, Gérard Larcher, Bruno Retailleau, Valérie Boyer, Bernard Accoyer...), étaient également présents de nombreux soutiens de Nicolas Sarkozy (Luc Chatel, Eric Woerth, Pierre Charon, Pierre Lellouche, Roger Karoutchi, Daniel Fasquelle...). Son ancien concurrent à la primaire Bruno Le Maire était aussi présent. 

"Rien ne me fera dévier de mon but". "Nous avons gagné la première manche, mais je ne me laisse pas emporter par les vivas et par les pronostics d'un microcosme qui m'enterrait il y a seulement un mois", a affirmé François Fillon. "Je ne change pas, l'actualité peut tourbillonner. Depuis trois ans, je trace ma route pour un projet et pour mon pays. Rien ne me fera dévier de mon but tant qu'il ne sera pas atteint", a-t-il ajouté. Il a appelé ses troupes à se concentrer "sur l'espérance d'un peuple qui se met en marche pour sa réussite et pour sa fierté".

Un second tour respectueux. "Je souhaite que ce second tour soit digne et soit respectueux. Je vois bien que les attaques pleuvent et les caricatures aussi", a-t-il également lancé, faisant notamment allusion à celles de son rival Alain Juppé. "Après m'avoir traité d'ultra-libéral, on me peint sous les traits d'un réactionnaire moyenâgeux. Tout ça est ultra-grotesque et ultra-ridicule", a-t-il jugé.