Présidentielle : Fillon réduit l'écart avec Macron et Le Pen, selon un sondage

Le candidat de la droite, François Fillon.
Le candidat de la droite, François Fillon. © Franck PENNANT / AFP
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avec AFP , modifié à
Le candidat de la droite gagne deux points d'intentions de vote après plusieurs semaines de baisse dans les sondages.

François Fillon (+2) redresse la barre et réduit l'écart qui le sépare d'Emmanuel Macron (-1) et Marine Le Pen (-1), en légère baisse, au 1er tour de l'élection présidentielle, selon un sondage* BVA-Salesforce diffusé samedi. Le candidat d'En Marche!, avec 25% d'intentions de vote, et celle du Front national, créditée de 24%, sont toujours au coude-à-coude pour la première place.

Mélenchon continue sa bonne dynamique. Encore loin derrière, le candidat de la droite gagne pour sa part deux points en une semaine à 19% et enraye plusieurs semaines de baisse liée aux soupçons d'emplois fictifs de membres de sa famille, selon cette enquête menée pour Orange et la presse régionale. A gauche, l'écart se creuse entre Jean-Luc Mélenchon, qui gagne un point à 15% d'intentions de vote, et Benoît Hamon, stable à 11,5%. Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan perd un point à 3%, Nathalie Arthaud en gagne 0,5 à 1% et les autres candidats recueillent au mieux 0,5% d'intentions de vote. 7% des personnes interrogées n'ont pas exprimé d'intentions de vote.

38% d'indécis. A trois semaines du 1er tour, le socle électoral de François Fillon se solidifie, avec 79% (+10) de ses électeurs potentiels qui se disent certains de leur choix. C'est également le cas pour Emmanuel Macron, avec 63% (+8) de ses électeurs sûrs de leur choix, Marine Le Pen ayant le socle le plus solide (81%, -1). Au second tour, Emmanuel Macron devancerait Marine Le Pen, avec 60% des voix contre 40%.
Au total, 38% (-2) des Français interrogés prévoyant de voter n'expriment pas d'intentions de vote ou disent pouvoir changer d'avis. 74% se disent aujourd'hui intéressés par l'élection présidentielle, sans changement.

*Enquête réalisée en ligne du 29 au 30 mars, auprès de 1.418 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points. Les intentions de vote ne constituent pas une prévision du résultat du scrutin. Elles donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.