Port d'arme de Benalla en raison de sa "mission de police" ? Kohler ne répond pas

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avec AFP , modifié à
Le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler a indiqué n'avoir "rien à ajouter" lorsqu'il a été interrogé par les sénateurs sur le fait que l'arrêté de délivrance de port d'arme à Alexandre Benalla invoquait sa "mission de police" à l'Elysée.

Le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler a indiqué n'avoir "rien à ajouter" jeudi devant la Commission d'enquête du Sénat, qui l'interrogeait sur le fait que l'arrêté de délivrance de port d'arme à Alexandre Benalla invoquait sa "mission de police" à l'Elysée.

"Chargé d'une 'mission de police'". Alexis Kohler répondait à une question de la co-rapportrice  Muriel Jourda. "J'ai sous les yeux ici l'arrêté de port d'arme de M. Benalla dans lequel il est indiqué clairement dans les considérants que ce port d'arme est autorisé du fait qu'Alexandre Benalla est chargé d'une 'mission de police', dans le cadre de son action de coordination de la sécurité de la présidence de la République", a énoncé la sénatrice LR.

"Je n'ai rien à ajouter". "Je n'ai pas eu à connaître les modalités d'octroi du port d'arme d'Alexandre Benalla", a répondu Alexis Kohler aux sénateurs. "Patrick Strzoda [directeur du cabinet d'Emmanuel Macron, ndlr] vous avait répondu sur ce point, je n'ai rien à ajouter, je suis désolé". Interrogé mercredi par la même Commission, Patrick Strzoda avait répondu : "dans certains moments, dans l'activité du président, il m'a paru utile qu'il y ait effectivement quelqu'un qui puisse bénéficier de cette autorisation. C'est une appréciation dont j'assume la responsabilité".

"Il n'existe pas de police parallèle à l'Elysée". Alexis Kohler a expliqué jeudi que le rôle d'Alexandre Benalla n'était pas "une mission de coordination de la sécurité", mais concernait "tout ce qui contribue à l'organisation d'un déplacement du président de la République". "Il y a beaucoup d'autres dimensions" que la sécurité, a-t-il ajouté. "Il n'existe pas de police parallèle à l'Elysée", "nous n'employons pas de vigiles privés pour protéger le chef de l'Etat", "M. Benalla n'a jamais été en charge de la protection de la présidence de la République", avait déclaré le secrétaire général de l'Elysée dans son propos liminaire.