Valérie Pécresse, Europe 1, 1280 4:22
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Grégoire Duhourcau , modifié à
Invitée de "Grand Rendez-vous", la présidente de la région Ile-de-France, s'est dit "extraordinairement déçue et frustrée" de l'abandon du plan de Jean-Louis Borloo pour les banlieues.
INTERVIEW

Valérie Pécresse ne digère pas l'abandon par le gouvernement du plan pour les banlieues proposé par Jean-Louis Borloo. "J’avais mis énormément d’espoir dans ce plan banlieue, énormément d'espoir dans le travail de Jean-Louis Borloo, à qui j'avais ouvert toutes les portes de la région", a confié la présidente de la région Ile-de-France dans Le Grand Rendez-vous Europe 1, CNews, Les Echos. "J'ai été extraordinairement déçue et frustrée", ajoute-t-elle.

"Profondément choquée" par les propos d'Emmanuel Macron. Elle est également revenue sur les propos d'Emmanuel Macron, ironisant sur "deux mâles blancs", sous-entendu Jean-Louis Borloo et lui-même, s'échangeant un "plan" sur les banlieues : "J'ai été profondément choquée par les propos du président de la République." "Je ne parlerai pas pour Jean-Louis Borloo, je pense qu'il s'exprimera lui-même mais je crois qu'il (...) n'a pas accepté d'être délégitimé", estime-t-elle.

"Si l'Etat n'est pas au rendez-vous, nous ferons sans l'Etat." "Je refuse le repli et je revendique d’avoir des solutions pour les banlieues", confie-t-elle par ailleurs, annonçant que "si l'Etat n'est pas au rendez-vous, nous ferons sans l'Etat". "Avec les moyens qui sont les nôtres, nous nous mettrons en situation de mettre le paquet pour transformer nos villes et nos quartiers et surtout, mettre fin au repliement de ces quartiers. (...) Si on veut que ces quartiers s'ouvrent, il faut les reconstruire", explique-t-elle.

"Un plan alternatif" présenté "dans quelques semaines." Cela se fera via "un plan alternatif" qui sera présenté "dans quelques semaines" : "Nous attendions que l'Etat le fasse, nous avions donné toutes nos idées à Jean-Louis Borloo pour qu'un certain nombre de choses se fassent."