Perquisitions chez Jean-Marie Le Pen : "Ce n'est pas l'état d'urgence ici, c'est l'état de siège"

Jean-Marie Le Pen s'est indigné mardi, au micro d'Europe 1, de la nouvelle perquisition survenue mardi dans ses bureaux.
Jean-Marie Le Pen s'est indigné mardi, au micro d'Europe 1, de la nouvelle perquisition survenue mardi dans ses bureaux. © AFP
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Pierre Herbulot , modifié à
Jean-Marie Le Pen a réagi vivement mardi, au micro d'Europe 1, à la nouvelle perquisition survenue dans ses bureaux. 

"Ce n'est pas l'état d'urgence ici, c'est l'état de siège." Jean-Marie Le Pen s'est indigné mardi, au micro d'Europe 1, de la nouvelle perquisition survenue mardi dans ses bureaux. Cette perquisition a eu lieu dans le cadre de l'enquête sur les assistants parlementaires des députés européens du parti. Les interrogations portent sur des salaires versés à 20 assistants apparaissant dans l'organigramme du FN, laissant supposer qu'ils sont affectés à d'autres tâches que leurs seules fonctions parlementaires.

Une nouvelle perquisition. "Cette action de perquisition est la deuxième en un mois", s'est offusqué le président d'honneur du Front national. "Ils sont arrivés vers 11h, ils ont commencé la saisie des ordinateurs, des iPads, puis tous les papiers. Je vois qu'il y a des effectifs de police suffisants, il n'y en a peut être pas assez pour lutter contre le terrorisme, mais pour lutter contre Jean-Marie Le Pen, il n'en manque pas." 

"Je suis le seul à être visé". "Ce serait le Parlement européen qui mettrait en cause l'usage des assistants parlementaires mais uniquement ceux de Jean-Marie Le Pen", ajoute-t-il. "A ma connaissance, je suis le seul à être visé par ce genre de démarches, à moins qu'ils craignent que je sois candidat à la présidence de la République, qui sait."