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Le président des Hauts-de-France a jugé scandaleux le silence d'un FN se portant garant "de l'autorité et de l'ordre". 

Vent debout. Vent debout contre les blocages des raffineries organisés par la CGT, Xavier Bertrand a déclaré au sujet du président du syndicat : "Ce n'est pas Monsieur Martinez qui décide, c'est le peuple". "Et le peuple aujourd'hui qui aura à se prononcer pour la présidentielle, devra bien regarder les projets et celui ou celle qui sera élu devra pouvoir mener ces projets sans que la CGT ne bloque le pays". 

La chienlit profite à Marine Le Pen. Interrogé par Jean-Pierre Elkabbach, Xavier Bertrand s'est indigné de l’absence de certains dirigeants politiques : "Il y a un parti qui est aux abonnés absents, et c'est proprement scandaleux : le Front national". Et d'ironiser : "Le Front national qui normalement est le garant de l'autorité et de l'ordre". Selon le président de la région hauts-de-France, le parti profite de la situation pour deux raisons : "Cette chienlit profite aux intérêts de Madame Le Pen", dont l’intérêt n'est pas "l’intérêt national, mais qu'il y ait le plus de problèmes possible". D'autre part, parmi les CGTistes, des électeurs de Marine Le Pen précise-t-il: "Elle ne veut pas leur faire de peine", regrette Xavier Bertrand.