Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) prône une "recomposition politique" avec Les Républicains et le Front national

L'ancien candidat à la présidentielle appelle à l'union des droites.
L'ancien candidat à la présidentielle appelle à l'union des droites. © AFP
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avec AFP , modifié à
Dénonçant une "division absurde de la droite", Nicolas Dupont-Aignan appelle à une union de son parti Debout la France avec le Front national et Les Républicains.

Nicolas Dupont-Aignan prône une "recomposition politique" à droite, des Républicains au Front national en passant par son parti Debout la France, faute de quoi la droite sera "éternellement minoritaire". "Le Front national pense qu'il va gagner seul, c'est faux, on l'a vu. Debout la France ne gagnera pas seul et Les Républicains ne gagneront plus seuls puisque la moitié soutient Macron", a déclaré Nicolas Dupont-Aignan sur Sud Radio.

Bâtir "un beau programme commun". "Emmanuel Macron a fait une recomposition politique, il faut le reconnaître. Il a pris ensemble tous ceux qui ont gouverné pendant vingt ans, en gros les mondialistes, les européistes". "Si nous nous ne faisons pas la recomposition politique équivalente, c'est-à-dire si nous ne rassemblons pas ceux qui ont un projet alternatif et si nous ne nous mettons pas d'accord sur un beau programme commun, nous serons éternellement minoritaires", a poursuivi le député de l'Essonne. En s'alliant avec le FN entre les deux tours de la présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan est "fier" d'avoir "brisé un tabou" de la "division absurde à droite qui a fait depuis vingt ans le jeu d'une oligarchie minoritaire".

"Rassembler les électeurs" de LR au FN. "Au delà de l'affaire du débat" d'entre-deux tours manqué par Marine Le Pen, "quelle ligne politique ? Il y a des choix majeurs à faire", a poursuivi Nicolas Dupont-Aignan. "On gagnera en enlevant les excès, en gommant les aspérités, en rassemblant nos électeurs qui vont des Républicains au Front national", espère-t-il. Il a enfin dénoncé un Emmanuel Macron "méprisant" avec les Français et "un pouvoir qui favorise outrageusement les plus aisés et qui est en train de massacrer les classes moyennes". Il a prédit "500.000 chômeurs" supplémentaires "dans les prochains mois" avec l'application des ordonnances réformant le droit du travail.