Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Nantes après qu'un mannequin à l'effigie d'Emmanuel Macron eut été pendu et brûlé lors d'une manifestation le 7 avril à Nantes, a appris l'AFP vendredi de sources concordantes, confirmant une information de Ouest-France. Cette enquête a été confiée à la police judiciaire de Nantes. Les enquêteurs ont adressé des réquisitions judiciaires à des journalistes présents lors de la manifestation, leur demandant de leur remettre copies des photographies et vidéos prises le 7 avril.
Faux procès du président. Le 7 avril, au début d'un défilé qui avait rassemblé étudiants et cheminots, un groupe de manifestants avait organisé un faux procès sur une place de Nantes, puis pendu un mannequin à l'effigie du chef de l'État à une potence en bois, avant d'y mettre le feu. "Quand à Nantes on pend l'effigie du président de la République, c'est totalement inacceptable", avait déclaré le 10 avril à l'Assemblée nationale le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, qui avait évoqué le même jour sur Twitter "un appel au meurtre".