Moteurs diesel : "il pourrait y avoir d'autres enquêtes" que Renault, assure Ségolène Royal

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Ségolène Royal : "C'est à l'enquête de déterminer si Renault a utilisé un logiciel truqueur comme l'a fait Volkswagen". © JIM WATSON / AFP
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VDM , modifié à
La ministre de l'Ecologie revient sur la crise du diesel alors qu’une information judiciaire sur Renault a été ouverte. 

Deux jours après l'ouverture d'une information judiciaire contre Renault, Ségolène Royal avertit les constructeurs automobiles qui ne seraient pas suffisamment regardants avec les émissions polluantes des véhicules qu'ils produisent. "Il pourrait y avoir d'autres enquêtes", prévient la ministre de l'Ecologie dans les colonnes du Journal du Dimanche

"Renault dépassait de beaucoup les normes autorisées". "Un certain nombre d'anomalies avait été relevées sur des véhicules Renault. Les contrôles effectués (par la commission mise en place par la ministre, ndlr) dépassaient vraiment de beaucoup les normes autorisées. C'est aussi le cas d'autres constructeurs, dans une mesure différente. Il pourrait donc y avoir d'autres enquêtes", a indiqué Ségolène Royal au JDD

Renault coupable ? "C'est une question de justice et je n'interfère pas. C'est à l'enquête de déterminer si Renault a utilisé un logiciel truqueur comme l'a fait Volkswagen", estime la ministre. "La justice dira s'ils ont juste utilisé les failles du système. Je n'ai aucune raison de penser que Renault a triché comme Volkswagen", a-t-elle ajouté. Une commission d'experts indépendants avait été mise en place en octobre 2015 par Ségolène Royal, après le scandale Volkswagen, et était chargée d'effectuer des tests sur une centaine de véhicules vendus en France. Ses travaux avaient révélé d'importants dépassements des seuils de pollution chez certains constructeurs, en particulier Renault.